528269262 1170428111792638 3239336097262607512 n

Toutes à l’école. « Éduquer les filles, c’est aussi sauver la planète »

Eduquer les filles, c’est aussi sauver la planète https://youtu.be/xyJqlDDriaY.

Cambodge. Sous un soleil de plomb, dans les jardins verdoyants de l’école Happy Chandara, des dizaines de jeunes filles apprennent à cultiver, trier, recycler. À première vue, c’est un simple cours de sciences ou d’écologie. En réalité, c’est un acte révolutionnaire : ici, on éduque les futures défenseuses de la planète.

L’éducation, un levier climatique méconnu

« Éduquer les filles, c’est aussi sauver la planète » : le slogan de l’association Toutes à l’école résume une conviction étayée par les chercheurs et confirmée sur le terrain. Selon plusieurs études internationales, la scolarisation des filles fait partie des solutions les plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique.
Une fille instruite a plus de chances d’accéder à un emploi, de retarder le mariage, de mieux gérer les ressources familiales et de transmettre à ses enfants des valeurs écologiques et solidaires. En somme, chaque année d’école supplémentaire est aussi une victoire pour la durabilité.

De la salle de classe au potager

À l’école Happy Chandara, créée par la journaliste française Tina Kieffer près de Phnom Penh, les élèves ne se contentent pas d’apprendre à lire et à compter. Le programme intègre des modules d’éducation environnementale : gestion des déchets, tri sélectif, permaculture, protection de la biodiversité locale.
Les jeunes filles cultivent un potager collectif, recyclent les emballages plastiques, et participent à des campagnes de sensibilisation dans leurs villages. « Nous voulons qu’elles deviennent des ambassadrices du changement », explique une enseignante dans la vidéo.

Un cercle vertueux

L’association souligne un effet boule de neige : l’autonomisation des femmes entraîne des bénéfices pour toute la communauté. Une fille instruite devient une femme capable d’innover, d’entreprendre, de défendre des pratiques agricoles durables ou de militer pour la protection des forêts.
Les études le prouvent : si toutes les filles dans le monde avaient accès à douze ans d’éducation, les émissions mondiales de CO₂ pourraient être réduites de plusieurs milliards de tonnes d’ici 2050, notamment grâce à une meilleure planification familiale et à la réduction de la pauvreté.

L’éducation comme urgence écologique

Dans un contexte de dérèglement climatique, le message est clair : la lutte pour l’éducation des filles est aussi une lutte climatique. Là où l’accès à l’école est limité, les populations sont souvent les plus vulnérables aux catastrophes environnementales.
En formant des jeunes filles conscientes des enjeux écologiques, Toutes à l’école contribue à bâtir des sociétés plus résilientes et responsables.

Un combat global

Soutenue par la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, l’association multiplie les projets au Cambodge : distribution de bourses, programmes de santé, accompagnement social et professionnel.
Mais le message dépasse les frontières : pour sauver la planète, il faut miser sur l’éducation, l’égalité et la connaissance.


« Quand on éduque une fille, on éduque une famille. Quand on éduque des millions de filles, on change le monde. »
— Tina Kieffer, fondatrice de Toutes à l’école


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *